Arrêt maladie en intérim : tes droits, tes indemnités et les démarches à faire en 48 h

Tu es intérimaire et ton médecin t’a prescrit un arrêt de travail ? Pas de panique : en 48 h, tu dois surtout prévenir ton agence d’intérim (ton employeur) et transmettre l’arrêt à la CPAM pour ouvrir tes droits. Dans ce guide 2025, on fait le point, simplement et concrètement, sur tes droits en arrêt maladie intérim, qui te paie, quand et combien.

L’essentiel en 1 minute

• Qui prévenir et quand ? Dans les 48 h, informe ton agence d’emploi (ton employeur) et transmets ton arrêt à la CPAM.
  
• Qui verse les IJ : indemnités journalières ? La CPAM verse les indemnités journalières (IJ) si tu remplis les conditions ; ta prévoyance Intérimaires Prévoyance peut compléter.
  
• Contrat d’intérim : la mission est suspendue, pas rompue 

• Calcul IJ intérim : basé sur tes salaires récents, avec carence de 3 jours et plafond IJ en vigueur.
  

Quelles démarches sous 48 h ?

1. Préviens l’agence d’intérim (SMS ou e-mail). Dis que tu es en arrêt maladie intérim et donne les dates.
   
2. Envoie ton arrêt maladie à la CPAM (dématérialisé ou papier), en respectant le délai.
   
3. Transmets les pièces utiles à l’agence pour l’attestation de salaire S3201 (indispensable au paiement des IJ).
   
4. Si tu as eu plusieurs missions, garde à portée tes bulletins 12 mois CPAM pour prouver ton activité discontinue.
   

👉 Tu te demandes à qui envoyer son arrêt maladie en intérim ? Toujours à la CPAM et à ton agence. L’entreprise utilisatrice doit simplement être informée, mais elle n’est pas ton employeur.

Comment être indemnisé quand on est en arrêt maladie en intérim ?

• Conditions d’ouverture des droits : en règle générale, justifier d’un volume d’heures ou d’un montant de salaire minimum (repères connus : conditions 150 h/600 h selon la durée d’affiliation).
  
• Montant : les indemnités journalières intérimaires sont calculées sur ton salaire journalier de base, dans la limite du plafond IJ en vigueur.
  
• Quand es-tu payé ? Après réception de l’attestation de salaire par la CPAM ; le versement est périodique.
  
• Prévoyance : selon conditions (ex. ancienneté/volume d’heures), Intérimaires Prévoyance peut compléter les IJ, souvent dès le 4e jour. Pense aussi à la portabilité si ta mission se termine.
  
• Cas “fin de mission / intermission” : si l’arrêt débute pendant la mission, tu restes couvert selon les règles CPAM. S’il survient entre deux missions, vérifie tes périodes travaillées récentes et ta prévoyance.
  

Ce que tu as (ou non) le droit de faire durant l’arrêt maladie

• Travailler pendant un arrêt maladie intérim : non, sauf autorisation expresse du médecin/CPAM.
  
• Contrôles CPAM : respecte les heures de sortie inscrites sur l’arrêt, garde tes justificatifs et sois joignable en cas de visite de contrôle. 

Reprise et suite

• Reprise anticipée : demande un certificat de reprise à ton médecin.
  
• Visite de reprise : obligatoire dans certains cas (arrêt long, AT/MP, inaptitude…). Elle sécurise ton retour et tes affectations futures.
  
• Prolonge ton arrêt si nécessaire, en respectant les mêmes règles d’envoi.
  

À retenir / passer à l’action

• Agis sous 48 h : agence + CPAM.
  
• Demande l’attestation de salaire S3201 sans tarder.
  
• Vérifie tes droits d’indemnités journalières  (heures/salaires) et, si besoin, ta prévoyance Intérimaires Prévoyance.
  
• Conserve tes arrêts, accusés, bulletins 12 mois et échanges.

FAQ – Arrêt maladie en intérim

1) À qui et quand envoyer son arrêt maladie en intérim ?

Sous 48 h, envoie ton arrêt à la CPAM (pour ouvrir le droit aux indemnités journalières intérimaire) et au véritable employeur : ton agence d’intérim. Transmets le volet employeur et garde les accusés de réception. Tu peux prévenir l’entreprise utilisatrice à titre informatif, mais c’est bien l’agence qui gère.

2) Quelles conditions pour toucher les indemnités journalières quand on est intérimaire ?

Elles dépendent de ton ancienneté d’affiliation et de ton activité récente :

• Arrêt inférieur à 6 mois : justifier d’un volume d’heures ou d’un montant de salaire minimum (les repères connus incluent les conditions 150 h sur 3 mois, ou un seuil de rémunération sur 6 mois).
  
• Arrêt supérieur à 6 mois : exiger une affiliation d’au moins 12 mois et un seuil renforcé (600 h sur 12 mois ou équivalent en salaire).
  En cas de missions discontinues, prépare tes bulletins 12 mois pour la CPAM : ils facilitent l’étude de tes droits.